En un dernier aveu,
S’engloutissent les multitudes corrompues
Vieilles de six mille ans
Sans
Produire le moindre son.
C’est dans ce capharnaüm par trop lubrique
Que ce décidait autrefois le sort du monde
En cours belligérantes
Ou orgies séléniques
Invalidées par des siècles d’oraisons religieuses
Portées par des prêtres désenchantés.
Comme leurs dieux sont morts
- On-ils jamais existé ? -
Ils hantent les palais nocturnes
En sarabandes de velours noirs
Après
Lesquels
Court l’Infini NEANT
En pluie froide et drue
Rude et roide et nue
Mue par l’instinct seul
Au creux des vagues folles
En logorrhées éclaboussantes.
Oui, dernier aveu d’un poète écartelé entre devoir de conscience
Et droit de défiance
A l’égard
D’une jeunisme imbécile et foudroyant
Remontrance des passés décédés.
Dernier aveu pour ne point croire
Que l’homme est fou
Et que le mirage est son salut.