Ce texte m’a été inspirée par une illustration d’Arwen Gernak que vous pouvez admirer ici.
Pour Arwen Gernawk
Née de la pluie froide et drue
Je descends du ciel en douce métaphore
Grisée de vent, blanche et nue
Délaissant mes cendres qui s’évaporent
Drapée de mes ailes éparpillées
Un ange est venu et m’a recouverte
Y laissant une marque ensanglantée
Et a disparu, au loin, sur la grève
Je garde des nues la marque écarlate :
Chevelure couverte du soleil mourant
Condamnée à la terre, je parlerai Galate
Je suis Celte au paradis transparent
La douce mélancolie du Paradis perdu
Chante encore et toujours dans mon cœur
Pardonnez cette mélancolie impromptue :
J’aspire à la joie, j’espère au bonheur
La première strophe aurait aussi fait une belle métaphore sur la neige, je trouve.