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Archive pour la catégorie « Cinema »

Alexandre d’Oliver Stone – L’un des plus grands nanars de l’histoire du cinéma

( Cinema )

Alexandre – La débâcle d’Oliver Stone

Alexandre, ne m’avait-on pas vanté ce film comme l’un des pires navets de toute l’histoire du cinéma, ou tout au moins des années 2000 ? N’avais-je pourtant pas lu du bien autour de ce projet apparemment pharaonique, cette fresque de plus de trois heures sensée illustrer l’histoire du plus mythique des personnages historiques ? Les avis semblaient extrêmement partagés quant à ce film, on en disait du bien (un peu), j’en entendais du mal (beaucoup), aussi je m’interrogeais quant à la pertinence d’un visionnage. J’avais refusé de payer le prix d’une place de cinéma pour le regarder et encore moins le coût d’une location. Aussi, je me dois de remercier France 3 pour sa diffusion du jeudi 12 novembre. Oui, merci de penser à nous, les pauvres qui n’avons pas les moyens de claquer tout notre fric devant de mauvais (parfois même de bons) spectacles, et merci également de systématiquement amputer le générique de fin des films qu’elle propose… (Mais bon, ils coproduisent le film, alors ils font ce qu’ils veulent. Si, si, je vous jure, c’est écrit au début du générique… Celui du début, parce que l’autre, bon, je vous l’ai déjà dit).

Mais revenons à l’objet du délit, au film, à Alexandre lui-même, car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’Alexandre. Oliver Stone (nous reviendrons à lui un peu plus loin) nous propose donc Collin Farrell pour camper le héros macédonien. N’évoquons pas son physique de joueur décoiffé de l’US Open, car il ne faut se moquer du physique des gens. Déjà, notons son jeu, plutôt honorable quant à ce qu’on lui demande de faire, encore faudrait-il qu’il ait bien compris ce qu’on attendait de lui, ce dont nous pouvons douter aux vues de certaines séquences. Hésitant entre la moue pathétique pour signifier qu’il est indécis, le regard shooté (il a apparemment abusé du haschisch en Inde… je parle bien sûr du personnage^^), les pleurs sur-joués (il chiale quand même dans au moins 5 scènes l’animal, la bête de sexe, le viril sans poils), l’hystérie la plus totale chaque fois qu’il croit qu’on complote dans son dos (c’est-à-dire la moitié du film, sauf à la fin, dans la seule scène où on complote vraiment contre lui) et les gueulantes genre ‘je suis le chef, alors vous allez faire ce que je vous dis bande de tarlouzes en jupette, ou je vous fais bouffer les couil…’, Collin Farrell ne semble jamais savoir ce qu’attend de lui son réalisateur. Alors, roue libre pour roue libre, allons-y, allons-y, faisons-en des caisses. Et parfois, ça tombe juste (deux ou trois fois, à tout casser) et c’est pour cette raison qu’on ne peut pas totalement démolir Collin.

Puisqu’on en parle de l’interprétation, passons sur le jeu inexistant d’Anthony Hopkins, qui se résume au minimum syndical (comme sur tous ses films depuis 10 ans, malheureusement, lui qui fût jadis le plus grand acteur britannique), au pauvre Christopher Plummer perdu au milieu de 20 gosses au regard vide et sur les généraux, ennemis et autres maîtresses babyloniennes qui semblent réciter leur texte au prompteur (de toute façon, elles sont là pour montrer leurs seins, on leur demande pas non plus de savoir jouer). Saluons donc les deux meilleures interprétations du film, celle de Val Kilmer tout d’abord, très crédible en alcoolique ravagé par la vie (bon, vous me direz, c’est pas trop dur pour lui, vu que c’est un peu ça sa vie quand même) et celle d’Angelina Jolie très crédible dans son personnage, même si ce dernier lui, est totalement à côté de la plaque. Conçu sur le modèle d’Agrippine (la mère de l’empereur Néron), sorcière fan de serpents (elle doit faire des trucs avec, c’est pas Zeus possible), qui ne vieillit pas d’un pouce de tout le film, alors qu’elle interprète quand même le rôle de la mère d’Alexandre (rappelons pour information qu’Angelina Jolie a préciément 1 an et 4 jours de plus que son grand dadais de fiston), la belle Angelina apporte une petite touche de cruauté tout à fait féminine dans un film qui se veut l’éloge des Grecs virils qui manifestement préfère les huitres à la moule…

Mais je digresse, alors recentrons le sujet. Doté d’un scénario cousu de fil blanc, ce film promène des séquences entières parfaitement ineptes et inutiles. Exemple : l’orgie de Philippe II qui nous indique qu’il renie son fils. L’instant d’après, on nous annonce que le père est mort et qu’Alexandre devenu roi est en train de conquérir le monde. Donc, non seulement on zappe l’histoire de la succession qu’on ne reverra qu’à la fin en flash-back crétin (ah… Ce montage… Mais j’y viens, j’y viens…), mais en plus on nous présente Alexandre entouré de généraux qui doutent de son talent, alors qu’il vient quand même de dézinguer les grecs et les égyptiens (c’est Ptolémée lui-même qui le dit). Pas cool pour le héros qui doit profiter de cette titanesque bataille pour montrer à tous que sa paire de balloches, à lui, elle est la plus grosse.

Arrive donc la bataille, sensée être la plus belle jamais conçue. Seulement voilà, Oliver Stone n’est décidemment ni Peter Jackson aux commandes du Seigneur des Anneaux ni Ridley Scott dirigeant Kingdom of Heaven et son grand combat est irregardable, super long, très mal filmé et très mal monté. Comme la mode est au montage hystérique et parkinsonien, Oliver en use et en abuse à longueur de plans, si bien qu’on ne comprend rien à ce qui se passe, si ce n’est qu’avant que la bataille commence, on nous annonce que les pauvres Macédoniens sont à 1 contre 7, c’est plié, on sait donc déjà qu’Alexandre va gagner la bataille, parce que c’est la taille des roupettes qui compte et que Darios, c’est une petite fiotte. Déjà, il a la gueule du méchant, et en plus il est Perse (oh le bel amalgame avec le 11 septembre), donc il va perdre, face à la blondeur et aux dents blanches américaines ! Heu, je veux dire Macédoniennes, pardon… Dix minutes de grand n’importe quoi, où on ne comprend donc rien à ce qui se passe, où se trouve qui, qui est où, dans quel étagère, ce genre de chose. En plus, c’est plein de sable, alors si vous y comprenez quelque chose, chapeau. Non, décidemment, mais comme bataille héroïque, la chevauchée des Rohirims dans Le Retour du Roi, ça a quand même une autre gueule. Et ne cherchez pas plus loin, toutes les batailles du film sont comme ça (la dernière étant peut-être la pire, alternant le montage ultra rapide à la mitraillette avec des ralentis d’escargot pour terminer avec les visions d’Alexandre qui ne perçoit plus le monde qu’en fuchsia. Pourquoi ? Je n’ose l’imaginer, mais quelque chose me dit que cela a un rapport avec les cuisses d’Ephaïstos, c’est écrit dans le scénar…)

Et ce ne sont pas les seules séquences qui font passer Oliver Stone pour un amateur, ou tout au moins un débutant. Un exemple, un seul, mais exemplaire, une véritable séquence d’anthologie selon moi où Alexandre, entre triomphant pour la première (et dernière d’ailleurs) fois du film dans Babylone vaincue, mais contente, parce que les Macédoniens ils apportent la démocratie et que vraiment, ces salopards de Perses, c’est rien que des pas gentils. Regardez attentivement dans le fond de l’image. On voit Alexandre au premier plan et à l’arrière plan, le reste de la ville, à travers la grande porte. Jusque là pas de problème (hum…), mais l’instant d’après, au lieu du reste de la ville, c’est un magnifique fond vert, sur lequel on a oublié d’incruster l’image de Babylone. Hop, on passe à un plan large de la foule, et rebelote, un second fond vert, plus furtif. Quand même, je trouve hallucinant que dans film avec un pareil budget, avec un réalisateur soit-disant talentueux, tout au moins expérimenté, ce n’est pas quand même pas son premier film, on dispose de telle séquence. Et je vous jure que je n’ai pas cherché la petite bête, c’est super visible, on ne peut pas le rater. Pire, on ne voit que ça…

La vérité est qu’Oliver Stone n’est pas un aussi bon réalisateur qu’on le croit. Car Alexandre est mal filmé (oui, j’insiste, mais les plans sont sans saveur, sans imagination, sans construction). Il s’égare dans un projet trop gros pour lui – quand même habitué à des trucs beaucoup moins ambitieux – emporté par son envie d’égaler les grands du péplum. Sans doute a-t-il porté trop longtemps ce scénario (dont il est l’auteur en plus) et ne pouvait-on donc rien attendre de bon de ce film. Mais cela n’excuse pas tout. Les maladresses sont nombreuses, dans la narration pour commencer, d’une lenteur rare ou parfois totalement absente. Mais aussi dans les enchaînements, brutaux et sans logiques (Alexandre est banni, la seconde d’après, il écrase les Perses parce qu’il est roi et son père est mort) de très longs passages qui ne servent à rien (les orgies, libations, danses exotiques, banquets sont légions et il ne s’y passe STRICTEMENT rien), sans compter des personnages qui n’évoluent pas pendant une heure et qui, d’un coup, veulent sa peau. Pourquoi ? Ah bah, ça, on ne sait pas, mais on s’en fout, le spectateur aura décroché bien avant. Peu importe finalement si le film est un succès ou non pour Stone, ce qui compte pour lui c’est d’avoir enfin accouché de son bébé, comme il en avait rêvé. Stone filme de façon égoïste un projet qui appelait au contraire de l’ouverture et de la distance. Ici, Oliver s’identifie à son Alexandre martyr/héros/monstre/visionnaire (rayez la mention inutile) pour en créer une vision boursoufflée, sans cohérence et qui reflète un tempérament schizophrène.

Non, décidemment, je n’aime pas Oliver Stone, et sans doute, je manque d’objectivité à son égard. Reste qu’Alexandre est un mauvais film, même pas un nanar (à part peut-être la première heure, et encore) et ne mérite donc aucun éloge. On s’y ennuie ferme, parfois on ne comprend rien à ce qui se passe et l’impression générale qu’il me reste, après avoir vu ce film, c’est que Stone s’est bien foutu de nous, en fin de compte.

Je n’aimais pas Gladiator de Ridley Scott – je n’aime toujours pas d’ailleurs – mais ce n’est pas un mauvais film. Alexandre lui, en est un, un véritable navet qui ne mérite vraiment pas le succès qu’il a obtenu. Mystères du show-business, quand tu nous tiens…



Fin 2009 – Des projets à la pelle

Qui aurait cru que l’effervescence artistique serait à ce point là au rendez-vous en cette fin d’année 2009. En cette période de totale inaction professionnelle, il demeure vital de s’occuper et de surtout ne pas se laisser aller à la morosité ambiante. Aussi, j’écris. J’écris encore, j’écris toujours, fidèle à la devise de ce blog. Et je retrouve mes anciennes habitudes d’écriture, à savoir : quinze projets à la fois, ce qui m’assure d’en voir au moins deux ou trois venir le jour.

Donc, faisons un point:

- Toujours mon roman social, un quart d’écrit, j’ai juste à m’y remettre sérieusement.
- Projet de Jeu de Rôle Amateur en développement, basé sur le folklore britannique.
- Projet de jeu vidéo PC en shareware, jeu d’aventure qui devrait se créer à partir de photos.
- Projet de BD sociale avec Morpheus (bientôt terminé).
- Nouveau projet de BD, toujours avec Morphy (ou Hob, ça dépend de la prononciation), un strip hebdomadaire sur le dur métier d’auteur.
- Deux scénarios de GN, même si je n’en organise plus pour le moment, j’ai toujours envie d’en écrire.
- Un scénario de film inspiré de Takeshi Kitano.

Voilà qui promet pour 2010! ^^



Sacha Guitry

Vous ais-je déjà parlé de mon amour pour Sacha Guitry?

Je ne crois pas.

Sacha Guitry est pour moi l’auteur dramatique français le plus important du XXe siècle, loin de ce théâtre moderne, soit disant intellectuel, chiant à l’excès et incompréhensible. Sacha Guitry, c’était la légèreté, la liberté, l’humour et cherchait plus que tout à divertir ce qui devrait, selon moi, être la principale voire la seule préoccupation des artistes.

J’aime le théâtre de Sacha Guitry mais aussi son cinéma, un cinéma brillant, virevoltant, théâtral – forcément – mais oh combien inventif. On l’a dénigré longtemps, car on qualifiait son théâtre de bourgeois. Or, c’est entièrement faux, puisqu’il plait universellement. Et puis, théâtre bourgeois, qu’est-ce que ça veut dire? Le vrai théâtre bourgeois maintenant, c’est celui des bobos, snobs et encore une fois soit disant intello.

Bref, Sacha Guitry, c’est du grand théâtre, avec des mots, de l’esprit, de la finesse, un bijou en somme. Et quand j’écris mes pièces, je pense beaucoup à lui.

Merci monsieur Guitry de nous avoir légué autant de chefs d’oeuvres impérissables et je vous souhaite – où que vous soyez – une très longue vie !

Bravo à vous!



Iron Man, le film

( Cinema )

Ah… Iron Man, héros populaire mais régulièrement maltraité dans les pages des magasines Marvel ces dernières années. Ereinté par l’affaire Civil War, paru en France en 2007, le célèbre milliardaire Tony Stark débarque sur nos écrans, en forme, très en forme même pour un déluge d’images magnifiques.

Je n’ai pas noté de points négatifs à ce film. Il y en a certainement, mais personnellement, je me suis tellement amusé, j’ai tant retrouvé l’esprit du comics, que c’en était jouissif. Un bonheur absolu. Un scénario bien faits, des acteurs très en forme (Robert Downey Jr est épatant, Jeff Bridges méconnaissable et Gwyneth Paltrow tout simplement époustouflante), les effets visuels au top, l’action omniprésente et surtout l’humour et l’autodérision contants. Et c’est ça la force du film. Ne pas se prendre au sérieux, et déguster le plaisir simple d’un grand spectacle.

Pour ceux qui iront voir Iron Man, restez après le générique. Ne manquez pas la scène finale, superne cameo d’un acteur génial qui présage une suite à ce film absolument mémorable, et qui à elle seule, justifie le film à mes yeux.

Je pense en particulier à mon poto Stéphane, qui, à priori, devrait le voir demain. Vas-y sans crainte, gars, je ne pense pas que tu seras déçu.

 Tchuss, et @ bientôt…

Shoky



Bienvenue chez les ch’tis !

( Cinema )

Je suis du Nord, alors il est normal que je le défende ce film. Mais il n’y a pas grand chose à défendre, tant tout le monde est unanime : c’est un superbe film. Drôle, émouvant, simple, convivial, chaleureux.

Dany Boon réussit une comédie charmante, pleine d’invention, et réinvente le comique à la française. Je ne me déplace que rarement pour voir du cinéma français. C’est généralement un cinéma qui m’ennuie profondément, ou qui me déprime. Mais là, ça vous redonne des aîles, ça vous motive pour y retourner et ça vous donne une petite bouffée d’air frais dans ce grand monde vide de sens.

Avec un Kad remarquable, des acteurs géniaux, bref que du bonheur. A consommer sans modération.



Cinéma : Stardust

( Cinema )

Stardust, film adapté de l’excellent Neil Gaiman, auteur de comics, est une véritable perle, un petit bijou visuel et narratif. Doté d’une photo très réussie, de personnages flamboyants (rien que pour de Niro, ça vaut le détour), de séquences spectaculaires, le film raconte les aventures d’un jeune homme passé de l’autre côté d’un mur interdit. derrière se cache un monde merveilleux, fantastique et il y cherche sa mère. Pendant ce temps, une étoile tombe du ciel et se matérialise sous la forme d’une jeune fille que traquent de cruels princes.

Tout cela, peut paraître quelque peu cu-cul dit ainsi, mais le scénario est tellement bien écrit et les acteurs tellement convaincants qu’en réalité, tout passe comme une lettre à la poste. Ajoutez à cela des allusions et un sens de l’humour très incorrect, très ‘british’ en somme et vous obtenez un détonnant cocktail de bonheur absolu.



Mise à jour des projets

Bien, maintenant que Te Deum, c’est fini, il est temps de se pencher sur l’avenir. Quels projets me restent-ils à mener d’ici la fin de l’année 2008.

1. Déjà, la rédaction de la version murder party du même scénario de Te Deum, qui s’annonce costaud quand même. C’est bien avancé dans un sens, mais comme j’ai du énormément adapter mon scénario de JDR, je pense que cela va quand même demander beaucoup de temps avant que cela ne soit réellement jouable.

2. Une campagne d’Europa Universalis à débuter. Prévu pour toute fin mars-début avril (plus probable), qui devrait nous durer 2 ans, à raison d’une séance de jeu par mois. J’ai vraiment envie qu’on s’y mette (çà, ça va) et surtout qu’on s’y tienne (ça, c’est plus dur), mais ne désespérons pas à l’avance.

3. Organiser prochainement diverses petites murders partys appéritives en attendant le retour de MES chefs d’oeuvres (Mouarf… :D ) pour passer le temps et ne surtout pas perdre la main.

4. Poursuivre la rédaction de mon roman, bien avancé, mais considérablement en retard en même temps. Pour l’instant, je ne sais pas trop où je vais, avançant dans le vague au fur et à mesure. On verra bien.

5. Hunters étant reporté suite à la demande de Stéphane, nous devrions sous peu débuter un nouveau projet, plus social, un one-shot N&B qui, je l’espère, nous apportera fortune et gloire.

6. Terminer mon jeu de société tiré d’une célèbre série TV que je ne nommerai pas. Ceux qui savent ont reconnu. A peu près à la moitié du jeu, mais laissé de côté ces derniers temps au profit de Te Deum

7. Trouver un moment pour aller voir à leurs sorties respectives : Indiana Jones IV, Star Trek 0 ainsi que Batman Dark Night…

Comme quoi, y’a du boulot… :D



Hitman, le film

( Cinema )

Bon, alors comme tout le monde en a dit du mal de celui-là, je ne sais pas pourquoi, mais ça me donne envie de le défendre. Alors, allons-y. J’en profite pour ouvrir une nouvelle rubrique.

Déjà, pour ceux qui reprochent à Hitman de ressembler à un jeu vidéo, merci beaucoup, bande d’andouilles (je suis poli…), c’est fait pour. Avant toute chose, Hitman est un jeu vidéo, une triologie (bientôt une tétralogie je crois). C’est l’histoire d’un tueur à gage (et pas d’un tueur en série, comme je l’ai lu sur le web), au service d’une mystérieuse organisation qui lui a tatoué un code-barre sur la nuque pour l’identifier et qui ne connaît pas sa véritable identité. On l’appelle juste l’agent 47. Il remplit ses contrats, froid, ou plutôt glacial, en n’ayant aucun état d’âme. La force de ce personnage est jusqtement de n’avoir aucune émotion. C’est rare au cinéma.

Exemple génial : ce gars se retrouve à trimballer une gonzesse plutôt chaudasse -j’ai pas dit bombasse, hein, vous noterez-, qui l’allume grave. Et le mec, lui, il l’assome. Bah oui, ça le gène dans son travail. Asexué, je vous dit!

Bon, on me dit que l’acteur a le charisme d’une huitre. parce que vous trouvez Tom Cruise carismatique? Lui, qui n’a que deux expressions de visage à son actif? Soyons un peu sérieux. Ce jeune homme s’en sort plutôt pas mal, vu le personnage. un poil jeune peut-être, mais il correspond très bien à l’esprit du jeu.

Côté négatif (il en faut), citons une scène en particulier : celle de la bagarre au katana dans la gare. elle n’a rien à faire dans ce film, on veut faire style à la John Who, mais là, ça foire. ça ne rime à rien, ce n’est pas du Hitman, beaucoup plus en finesse, et c’est long. Mais supprimez cette scène du film (et à la limite celle où le frère du bad guy se fait plomber, un peu dans le même style mais moins long, donc plus supportable) et vous obtenez un honnête film d’action, avec un scénario bien ficelé. Ah, au fait, il est très compréhensible ce scénar pour peu qu’on essaie de s’y intéresser. J’ai quand même vu pire point de vue alambiqué. C’est pas du Tarkowsky quand même…

Bref, ce film n’a pas d’autre ambition que d’être un agréable divertissement doublé d’une adaptation d’un jeu vidéo. il doit donc être pris pour ce qu’il est : une bonne série B.